Ce compte rendu a été rédigé le vendredi 21 juin, avant la publication annoncée du support de la présentation. Il sera donc le cas échéant complété / corrigé en fonction du contenu de ce support, et des éventuelles remarques des intervenants (mail contact: contact (at) horizonemployeur (point) fr) 

Ce jeudi 20 juin 2019 avait lieu un comité de ligne RER C spécial travaux. Un comité de ligne, c'est une réunion formelle regroupant les équipes d'Ile-de-France Mobilités, celles de SNCF Mobilités (Transilien) et Réseau, les élus et les associations d'usagers.

C'est Marianne Duranton, conseillère régionale, et voyageuse du RER C dans le secteur du Val d'Orge, qui ouvre la réunion à 18h35 en rappelant que ce comité de ligne, qui n'a qu'une vocation informative et pas décisionnaire comme les comités de ligne habituels; sera centré sur les travaux: leur gestion, leurs conséquences pour les usagers, et le plan d'information correspondant mis en place. Elle remercie les équipes d'Ile-de-France Mobilités, les équipes SNCF, les élus et les associations pour leur présence et pour leur implication.

Elle cède la parole à Nicolas Ligner, qui a maintenant pris ses marques à la direction de la ligne C. 

Nicolas Ligner, directeur de la ligne C donne, avant d'entrer dans le vif du sujet, des informations sur la fermeture de St-Michel-Notre-Dame. De récents prélèvements ont montré une quantité anormale de plomb à un endroit bien localisé de la gare, en l'occurrence sur la passerelle. En coordination avec les organismes publics (Agence Régionale de Santé), il a été décidé de fermer la gare et de procéder à un nettoyage. La gare devrait être rouverte le samedi 22 juin, voire dans le meilleur des cas, au cours de la journée du vendredi 21 juin.

Cédric Chatelain (Circule) s'étonne qu'aucune raison n'ait été donnée sur cette fermeture. Il a juste été fait mention de "travaux inopinés".

Nicolas Ligner confirme que c'est un parti qui a été pris volontairement. Le lien avec l'incendie de Notre-Dame peut être une explication, mais le lien n'est pas établi de façon certaine. On a su par la suite que la présence de plomb était très localisée, au niveau de la "passerelle". Mais il ne fallait surtout pas créer une psychose autour du sujet, générer davantage d’inquiétudes. C’est un choix responsable qui a été fait.

C'est ensuite à Ronan Ohrel, chef de projet à la Direction du RER C, de faire un tour des actualités depuis le début de l’année

La ponctualité s’améliore mais cette amélioration est fragile. On était aux alentours de 90 % au 31 mai, un peu plus bas depuis le début juin (en particulier à cause de 4 accidents de personne, des conséquences de la tempête Miguel, de plusieurs intrusions, de dysfonctionnements de l'infrastructure, auxquels se sont ajoutés plusieurs problèmes sur les panneaux d’affichage (qui ne concernent pas que la C. Il s'agirait en fait de problèmes liés à la reprise après des tests effectués de nuit).

Les causes de retard diminuent côté Réseau, mais augmentent côté Transilien et surtout pour les causes extenes. Le nombre de voyageurs touchés par ces retards est cependant en diminution.

A la mi-avril, a été mis en service à Montparnasse un nouveau centre de supervision des circulations. Il couvre à la fois les lignes C, N et U, mais aussi les circulations TGV, Intercités et TER. Ce centre a en particulier pour objectif de faciliter la gestion des situations inopinées.

Les 2 longs week-ends de l'Ascension et de la Pentecôte ont été mis à profit pour effectuer des travaux de régénération sur les secteurs de Brétigny et de Chamarande.

Daniel Siguret, SNCF Réseau prend ensuite la parole. Il évoque les travaux à Choisy-le-Roi où une dissolution de gypse en profondeur a été la cause d'un défaut de nivellement de la voie, obligeant à réduire les dessertes dans le Val-de-Marne. Les travaux devraient être achevés pour le 26 août.

Les travaux d’été auront lieu du 15 juillet au 24 août, St-Michel-Notre-Dame étant maintenue fermée jusqu'au 8 septembre. Enfin, la réouverture de Pont de l'Alma aura lieu le 25 août.

Arnaud Bertrand (Plus de trains) revient sur St-Michel-Notre-Dame. Il s'étonne qu'il n'y ait eu aucune explication donnée et aucun délai précisé. Cela donne un sentiment de fragilité par rapport à d'autres lignes comme le RER A. On peut ainsi avoir une fermeture du jour au lendemain.

Daniel Siguret : le tunnel de la ligne C est fragile. Le RER A est beaucoup plus profond que le RER C et son tunnel a un profil circulaire. Le RER C est juste couvert de 70 cm: l’autre jour, les travaux de la piste cyclable sur la chaussée en surface ont percé l’étanchéité.

Nicolas Ligner : il est indéniable que cette ligne est fragile. L’objet de tous les travaux est bien de revenir à la fiabilité à moyen terme (à horizon de 5 à 10 ans), même si on voit déjà certains bénéfices des travaux déjà réalisés.

Daniel Siguret rappelle les 3 principaux problèmes de l'infrastructure du RER C

  • des aiguillages trop vieux: un tiers de ces aiguillages a plus de 30 ans
  • des caténaires qui ont sur certaines sections près de 100 ans : le renouvellement des caténaires commence actuellement entre Bibliothèque François Mitterrand et Brétigny
  • 150 km de voie ont plus de 25 ans. L'objectif est d'en renouveler 15 km par an, en ayant recours à la suite rapide.

Pour les aiguillages, on fait désormais appel à la grue Kirow, qui permet de déplacer de lourdes charges à une distance importante grâce à une flèche horizontale, et à des wagons pupitres qui peuvent transporter des éléments de voie préfabriqués d'une vingtaine de mètres de long en position quasiment verticale.

On dispose également (pas en permanence sur les voies du RER C):

  • d'une suite rapide zone dense
    La suite rapide zone dense est un train complet permettant le renouvellement de la voie et du ballast qui, après des débuts un peu difficiles, atteint maintenant le rendement attendu. L'utilisation de la suite rapide permet également de rétablir la circulation avec une limitation temporaire de vitesse à 80 km/h (au lieu de 30-40 km/h avec les méthodes traditionnelles)
  • de trains de régénération des caténaires
    Le processus est effectué en plusieurs étapes: établissement des fondations (forage), installation du mât, qui intègre une perche téléscopique, raccordement des 2 perches face à face pour former un portique complet.
    Les trains sont conçus pour permettre la circulation sur les voies situées à côté. Par ailleurs, le processus retenu pour  l'établissement des fondations évite la déstabilisation du sol à proximité. Les premiers travaux interviendront courant juin dans le Val-de-Marne.
    La caténaire sera régularisée, permettant d'adapter la tension mécanique du porteur en plus de celle de la ligne de contact. Elle sera ainsi moins sensible aux fortes chaleurs (avec une tolérance augmentée de plus de 10 °C)
  • d'un train boa
    Le train boa permet le remplacement des rails, tout en autorisant la restitution de la voie à vitesse normale après la fin des travaux.

 

On aborde les travaux Castor

Maryvonne Noël (Circule) explique que la presse la contacte régulièrement pour avoir des explications sur les travaux Castor

Il s'agit de conforter la structure du tunnel par injections de béton (jet grouting), les radiers, sous les radiers, les piédroits et enfin sous la voûte.

Ce sont 150 à 200 m de long pour chaque partie du tunnel qui peuvent être traités chaque année. La zone de 1e urgence est pratiquement traitée en totalité. D'autres zones apparaissent comme fragilisées et sont donc sous surveillance.

Un traitement par période de 6 semaines chaque été prend du temps, mais un traitement global aurait nécessité une fermeture continue de 2 ans, difficilement envisageable.

Cédric Chatelain demande les parties qui restent à renforcer.

Daniel Siguret : la partie Musée d’Orsay – tranchée St-Bernard est faite, côté Invalides c’est à peine commencé

Voici quelques chiffres:

  • le nombre de voyageurs touchés par une défaillance de l'infrastructure est passée de 3,7 millions en 2013 à 2,1 millions en 2018.
  • le nombre de voyageurs touchés par les conséquences imprévues des travaux (restitution tardive des travaux) est de 400 000 en 2018 comme en 2013, après une baisse à 200 000 en 2015 et une hausse à 500 000 en 2016. Ce sont le plus souvent les quelques premiers trains de la journée, pas très chargés.

Nicolas Ligner poursuit avec les enjeux des travaux

  1. Fiabiliser l’exécution des travaux
  2. Les réaliser en diminuant les impacts sur les circulations et donc sur les voyageurs
  3. En tirer parti de façon optimisée

sans oublier que pendant ce temps les travaux sont passés de 160 M EUR par an à 300 M EUR par an

Didier Tabart, conseil départemental des Yvelines, évoque les anciennes offres de substitution par navettes dédiées lors des travaux Castor. Avec le dispositif actuel, la liaison entre Henri-Martin et Javel est impossible. Il n'y a plus de liaison entre les 2 branches.

Jacques Tavernier, coordination des grands travaux Transilien rappelle que Jusqu’à il y a 4 ans, la coupure allait d'Austerlitz à Invalides. Depuis, elle a été étendue jusqu'à Javel et à Henri-Martin. 3 mesures sont mises en place

  • le renforcement de la ligne 10 du métro en heures de pointe du matin et du soir les jours ouvrés
  • le renforcement de la ligne de bus 63, suite à une réflexion avec Ile-de-France Mobilités: les lignes régulières sont en effet déjà connues des clients et elles bénéficient déjà d'une offre et d'une ponctualité préexistantes.
  • une substitution routière spécifique entre Javel et Invalides. Il est étudié, pour 2020, de la remplacer par un renforcement de la ligne 30, suite à sa modification dans le cadre de la refonte du réseau en avril dernier.

mais il n’y a effectivement pas de lien entre Javel et Henri-Martin.

Mathieu Schwarz, Ile-de-France Mobilités ajoute que le bus PC permet cependant de se déplacer entre Avenue Foch sur la branche nord et pont du Garigliano sur la branche ouest

Didier Tabart, conseil départemental des Yvelines, indique par ailleurs qu'il arrive régulièrement que les missions SLOM, normalement pour St-Quentin-en-Yvelines, partent en direction de Versailles-Rive Gauche

Arnaud Bertrand et Nedal Mouline (Plus de Trains) évoquent les trains qui ne s’arrêtent pas par temps de pluie, et sans prévenir, à Petit-Jouy-Les Loges

David Petreco indique qu'en raison de la forte pente qui existe entre Petit-Jouy et Versailles, s'il y a enrayage, le train n'est pas en mesure de quitter la gare, en particulier s'il y a des blocs moteurs isolés [= pas en service] sur la rame. Il se trouve que ce matin, l'information a été donnée par le conducteur dans son train que l'arrêt ne serait pas marquée à Petit-Jouy, qu'elle a été remontée à la régulation, mais qu'elle n'est pas redescendue jusqu'à la gare de Petit-Jouy.

Alain Richard, sénateur du Val-d'Oise confirme qu'un problème similaire existait sur la branche Luzarches de la ligne H avant l'arrivée des nouveaux trains Francilien. Avec ces nouveaux trains, le problème ne se produit plus.

Daniel Gardeux, directeur de l'infrapôle Paris Sud Ouest, en charge de la maintenance et des travaux, détaille les outils disponibles contre les feuilles mortes

  • ce sont d'abord l’élagage, voire l'élimination des arbres (ce qui peut susciter des critiques de la part des riverains)
  • il y a ensuite des trains dits "Kärcher" qui utilisent de l'eau à haute pression dans les zones connues comme sensibles ou signalées par les conducteurs pour nettoyer les rails. Un matériel neuf est arrivé l'an dernier
  • Il y a également un train brosseur, doté de brosses circulaires qui nettoient les rails

Lionel Croixmarie, conseil département du Val-d'Oise pose la question de l'équipement des trains en dispositifs anti-enrayage.

David Petreco : les anciens matériels n’avaient aucun dispositif de ce type. Il y a eu ensuite les sablières, qui ont permis d'épandre du sable en cas de nécessité. Les trains les plus récents sont maintenant dotés de dispositifs anti-patinage et anti-enrayage. Mais en parallèle, les conducteurs adaptent leurs gestes métiers, à l'accélération et au freinage. Enfin, des bacs à sable ont été mis à bord des trains. Le conducteur peut utiliser un épandeur pour traiter quelques dizaines de mètres. Cela a déjà permis d'éviter quelques demandes de secours.

Bernard Baur (Horizon Employeur) : sur Massy - Versailles, on a de nombreuses rames à 6 voitures, sous-motorisées (4 remorques, au lieu de 2 habituellement pour 2 motrices). Peut-on envisager de revenir à des configurations standards à 4 voitures ?

Nicolas Ligner et Marianne Duranton : la seule solution est d'attendre le T12…

Cédric Chatelain : de nombreux événements ont également lieu sur le secteur de St-Cyr

Nicolas Ligner : les incidents dans ce secteur ne sont pas tous liés à la voie, certains sont liés à la signalisation, ...

Ronan Ohrel passe maintenant au contexte des travaux et à leur optimisation

C'est une nouvelle démarche, qui a pour objectif de donner une information travaux fiable et anticipée, soit avec des étapes qui se précisent à partir de l'année A - 3.

Les bases en sont des retours d’expériences sur les travaux  via les remontées Twitter, les réponses à des enquêtes spécifiques, … Il y a déjà eu un travail sur le calendrier trimestriel, mené avec un panel de voyageurs.

Par ailleurs, dans le cadre du programme FIRST, une refonte de l'information travaux est à l'étude, et la ligne C est pilote dans ce projet

Maryvonne Noël : il manque les informations sur les lignes régulières bus. Les bus de substitution sont plus irréguliers, et ils gênent les lignes régulières.

Nicolas Ligner : on devrait avoir une mise en avant des lignes régulières. La communication va être revue sur ce point.

Nicolas Schwarz : il y a déjà un gros travail fait pour déterminer les lignes régulières à renforcer. Mais les opérateurs ne sont pas toujours en mesure d’accepter des voyageurs supplémentaires (cela peut déboucher sur une dégradation de l’offre pour les voyageurs réguliers)

Maryvonne Noël : et il n’y a toujours pas de plan de réseau multi transporteurs

On passe aux travaux à venir

Daniel Siguret présente une carte des 12 principaux chantiers de l'année 2019. Ces chantiers et les autres qui seront menés sur la ligne C représentent un montant de 330 M EUR.

Parmi ces 12 chantiers, 2 interventions de la suite rapide zone dense, en septembre-octobre sur le tronçon Massy - Pont de Rungis, et en novembre-décembre sur le tronçon Brétigny-Lardy.

Marianne Duranton précise que le 1er schéma présente les travaux dans leur totalité, et que les suivants détaillent les travaux de régénération par catégorie.

Ces travaux ont des impacts importants, notamment sur le sud de la ligne où on a des restrictions de trafic sur les nuits de semaine pratiquement toute la semaine, mais aussi sur le creux de journée pour les travaux de régénération caténaires.

On a sur l'ensemble de la ligne 36 week-ends de travaux, dont 21 sur le sud Essonne (dont 4 sont des week-ends POLT, où des travaux se déroulent tout au long de la ligne Paris - Orléans - Limoges - Toulouse).

Ronan Ohrel passe à l'année 2020

Maryvonne Noël note, concernant le grand pôle intermodal de Juvisy, qu'il reste les travaux de la partie Seine et ceux de l'ascenseur supplémentaire de l'accès Danton.

C'est un total de 42 week-ends travaux sur l'ensemble de la ligne. 12 de ces week-ends concernent la branche ouest, principalement au 2e semestre, et 38 concernent le sud de la ligne, dont 9 sont des week-ends POLT ou des week-ends rouges.

Mathieu Schwarz précise que pour le sud un certain nombre de ces week-ends ne sont affectés que par des effacements de gares dans un seul sens. Les trains circulent normalement, mais certains de leurs arrêts sont supprimés. Dans un certain nombre de cas, l'utilisation d'un bus régulier est pertinente, dans d’autres cas, il sera préférable d'effectuer un aller et retour pour revenir à la gare non desservie dans le sens initial.

Marianne Duranton : il faudra peut-être renforcer l’offre pour faciliter ces allers et retours ?

Ronan Ohrel : non ce n’est pas prévu

Jacques Tavernier précise que si la fréquence des trains est supérieure à 15 min, on ne met pas en place le système de manège aller et retour et on privilégie une subsitutuon routière.

Pour ce qui est de l'interruption intra-muros du week-end:

  • Jusqu’à l’été 2020 : la coupure totale sera maintenue, il y aura [en décembre 2019] inversion des missions origine-terminus Musée d'Orsay et origine-terminus Austerlitz. Ce seront alors les missions Etampes et Dourdan qui iront jusqu’à Musée d’Orsay
  • Au-delà de l'été 2020 : il est envisagé le retour des missions circulaires Versailles - Versailles complètes, traversant donc la coupure.

Le dispositif définitif sera présenté en septembre 2019.

En cas de travaux sur la branche ouest, la ligne serait alors terminus Pont du Garigliano.

Un plan d’actions sera mis en place pour améliorer l’information voyageurs (le mail décrivant l'emprunt du RER C intra muros le lundi de Pentecôte, repris en annexe ci-dessous, montre qu'il y a encore des améliorations possibles). Par ailleurs, les titres de transport origine-destination (billets RER)  pourraient être acceptés dans les bus RATP  (même s’il n’y a pas de renforcement. Dans le cas d'une offre renforcée, les billets O-D sont déjà acceptés).

En 2021, on voit apparaître un chantier important, celui du renforcement de la voûte sur laquelle devra rouler le tramway T3b du côté de l'avenue Foch.

On est sur un total de 50 week-ends de travaux pour l'ensemble de la ligne, dont 15 concernent l'ouest de la ligne.

Pour 2022, on est aujourd'hui sur une vision très macroscopique

 

Suit une revue des principaux projets

Castor

Les travaux seront suspendus à l'été 2024, année des Jeux olympiques. Le programme post-2024 est actuellement en cours d'élaboration.

En 2020, les travaux Castor concerneront la section Austerlitz - Henri Martin, mais aussi la section Massy - Juvisy. Les missions Versailles - Versailles seront donc détournées par Pont de Rungis en assurant la desserte des gares de cette branche, à raison d'un train toutes les 30 minutes (fréquence au service d'été).

En 2021 et 2022, les travaux concerneront l'ensemble des branches nord et ouest ainsi que la section Rungis - Massy. Les trains du sud seront donc terminus Orsay ou Austerlitz. Que ce soit au nord (H) ou à l'ouest (N), les lignes parallèles seront en circulation.

 

Régénération caténaires

Le mode opératoire choisi permet de n'interrompre, la plupart du temps, la circulation que sur une seule voie. L'exemple est pris d'une journée de travaux sur la voie 1bis (direction province) dans le Val-de-Marne, entre Paris et Choisy. Il y a effacement de gares dans un des 2 sens, ici Paris vers Choisy. Sont mis en place substitution bus et manège (trajet direct jusqu'à Choisy, puis en sens inverse omnibus jusqu'à la gare d'arrivée). Suivant la gare, c'est la substitution bus (jusqu'à Vitry) ou le manège (Vitry et Les Ardoines) qui donne le trajet le plus rapide. La question des heures de pointe ne se pose pas: les travaux n'ont lieu qu'entre 9h et 16h.

 

Tramway express T12 (section est: Massy - Evry-Courcouronnes)

Les travaux comprennent en particulier la construction d'un pont-rail à Epinay, mais aussi l'adaptation des gares existantes, et la création de 2 nouvelles stations, Champlan et Massy-Europe (ZAC de la Bonde)

La mise en service commerciale est prévue pour décembre 2022. Il faut prévoir auparavant des périodes d'interruption en semaine complète

Marc Pélissier, AUT Ile-de-France : quand on voit la GCO fermée pour 2 ans et demi dans le cadre de la transformation en tramway express T13, quand on voit le désordre lié à la création de la seconde branche du T4 , on peut avoir des inquiétudes

Jean-François Seznec, conseiller délégué déplacements, ville d’Epinay sur Orge demande le planning des travaux à la gare de Petit-Vaux

Personne ne dispose de l'information à l'instant.

Marianne Duranton indique que le parking provisoire d’Epinay est mis en service, et qu'il est bien aménagé. Elle précise par ailleurs que, contrairement aux rumeurs qui lui sont arrivées, la gare de Morsang va bien se faire.

 

Grand pôle intermodal de Juvisy

Daniel Siguret présente le planning des chantiers qui restent à mener.

Maryvonne Noël se plaint que certains bus pourraient être reportés jusqu’au Port aux Cerises sur la rive droite… Il faudrait que les bus Draveil puissent occuper l’emplacement du T7

 

Massy-Valenton

Ronan Ohrel rappelle les objectifs de ce projet: tant à l'est (entre Orly et les Saules) qu'à l'ouest (secteur Antony - Massy-Verrières), supprimer les passages des TGV inter-secteurs sur voie unique qui sont par ailleurs sources de conflits de circulation entre TGV et RER C.

Après la fin des travaux, ce sont 4 RER C par heure (au lieu de 2) et 3 TGV par heure (au lieu de 2) qui pourraient circuler.

Les mises en service prévisionnelles sont 2022 pour la partie est et 2026 pour la partie ouest.

Marc Pélissier: il faut maintenant boucler le tour de table financier de cette partie ouest.

Aurélien Coronas, conseil départemental du Val-de-Marne, rappelle le grand intérêt du département pour ce projet qui permettra de desservir Orly-Rungis, soit 180 000 salariés

Marianne Duranton : Massy - Valenton ne figurait pas dans les 4 priorités retenues par le dernier comité de ligne. François Durovray et Pierre Garzon avaent demandé à ce qu’il y soit ajouté.

Alain Richner, CCIR Paris-Ile-de-France, rappelle sur ce sujet que la Chambre de Commerce et d'Industrie a proposé la création d’une gare TGV à Pont de Rungis pour les TGV inter-secteurs.

 

Schéma Directeur d'Accessibilité

De nombreuses gares sont ou vont être en travaux afin de les rendre accessibles. Cependant, ce sont principalement des travaux de nuit qui n'ont pas d'impact pour les voyageurs.

 

Paris-Austerlitz surface

Daniel Siguret rappelle la nature du projet qui facilitera l'accueil des RER C en gare de surface.

  • Voies 16-17 : rehaussement du quai à la hauteur de 55 cm, installation d'une ligne de contrôle
  • Création d'une trémie d'accès face aux voies 14-15 (objectif d'ouverture juin 2023)

Maryvonne Noël regrette le choix des voies. D'autres options auraient permis de faciliter l'accès au pont SEMAPA.

 

Bibliothèque François Mitterrand

Ronan Ohrel indique que le 1er quai devrait avoir été réaménagé fin 2019, et l'autre début 2020. La gare sera par ailleurs dotée de nouvelles lignes de contrôle "mass transit" à la fois pour les accès à la gare et pour les correspondances avec la ligne 14.

Marianne Duranton précise que le projet de jonction avec la ligne 6 existe toujours, suite à la concertation sur le tripôle Lyon - Bercy - Austerlitz.

Les quais de BFM sont aujourd'hui compliqués le matin, dangereux le soir

 

Grand Paris Express

Plusieurs correspondances doivent être mises en service avec les lignes Grand Paris Express: à Issy et aux Ardoines en 2025, à Massy-Palaiseau en 2027, à Versailles-Chantiers et aux Grésillons en 2030.

Marianne Duranton signale qu'il reste des pages après la page de fin, dans la présentation

Nicolas Ligner précise que le format utilisé a été élaboré pour répondre aux demandes des élus et des associations, même s'il a aussi son utilité en interne. Et que leurs réactions sont donc attendues.

Marianne Duranton : la SNCF fait des efforts d’information, mais ils ne sont pas toujours couronnés de succès. Comment mieux communiquer vis-à-vis des collectivités, des associations, des voyageurs ? Les annonces sur les quais ? non, on ne les entend jamais. Dans les trains ? pourquoi pas, mais il faut être certain que l’information arrive dans les trains.

Nicolas Ligner : un groupe de travail sera réuni en septembre afin d'améliorer la forme de l’information travaux. Peut-être faudra-t-il en réunir d'autres par la suite, cette fois sur le contenu

Lionel Croixmarie : il faut tenir compte de l'impact des travaux cumulés. Les substitutions doivent certaines fois être massives et lourdes : les bus ne suffisent pas. Il faudrait une vision territoriale des travaux et des substitutions.

Marianne Duranton : une première présentation des travaux jusqu’à 2025 a été faite en commission Qualité de Service, ça fait peur...

Mathieu Schwarz : des règles d’exclusion ont déjà été mises en place afin d'éviter que 2 axes parallèles soient simultanément en travaux : par exemple entre lignes J5 et J6 entre Paris et Mantes, ou entre RER C et D entre Paris et Juvisy. Mais cela va être de plus en plus compliqué, surtout en soirée plus qu'en week-end : on a déjà des cas de travaux simultanés sur la 4e voie de Cergy et la J6 Pontoise

Marianne Duranton : c’est pour ça qu’on a refusé l’accélération du CDG Express

Marion Lenfant, adjointe au maire, Morsang-sur-Orge : depuis 2006, la ligne C a vraiment changé. Les temps de parcours ont sensiblement augmenté, et les marges qu'il faut prendre également.
L'information est primordiale pour un usager. L’absence d’information, c’est du mépris. L’usager est en mesure de comprendre. Les conducteurs communiquent au fur et à mesure qu’ils ont l’information à leur disposition.
Les travaux en gare d’Epinay ont duré 10 mois au lieu de 4. Par ailleurs, l'ajout des validations en sortie fait qu'il faut maintenant 5 à 7 min pour quitter la gare à l'heure de pointe. Les voyageurs qui attendent pour sortir sont près du train au moment où celui-ci part.
J'ai lu le dernier compte rendu, celui de février. Les arrêts supplémentaires dans le Val d’Orge, évoqués à un moment, ne sont plus mentionnés.

Marianne Duranton : la concertation menée sur le SA 2020 devait conduire à pouvoir ajouter des arrêts supplémentaires dans le Val d’Orge. Mais les branches Dourdan et Etampes auraient été pénalisées. Et le quai de Paris-Austerlitz surface n’était pas prêt. Pour ces raisons, l'hypothèse des arrêts supplémentaires a été abandonnée pour le SA 2020.

Pour 2021, une réflexion est en cours, notamment avec la région Centre-Val-de-Loire afin de décaler de quelques secondes les horaires de certains trains TER et faciliter l'insertion de nouvelles dessertes.

Michel Coronas, conseil départemental du Val-de-Marne : une trajectoire d’investissement pour le RER C avait mis en avant 4 projets dont le passage à 6 voies de la gare des Ardoines, le retournement de Brétigny, l'aménagement de Henri-Martin. Où en est-on ?

Marianne Duranton donne les informations suivantes :

  • L'aménagement à Henri-Martin est actuellement en études chez SNCF Réseau, on attend les arbitrages
  • Les travaux de Brétigny ont fait l'objet d'une réunion à l'agglomération Cœur d’Essonne avec Jacques Pesnot (gares) et Nicolas Ligner (RER C) vers le 23 mai. Une réunion est programmée le 5 juillet avec le maire de Brétigny, SNCF Réseau et Ile-de-France-Mobilités pour présenter les enjeux du projet
  • Côté T12 à l'ouest, il n'y a pas de nouvelles
  • Enfin, le passage à 6 voies de la gare des Ardoines pourrait profiter d'un fonds de 100 M EUR mis en place par la région pour les interconnexions avec le Grand Paris Express. Les études sont faites, c’est maintenant un problème de financement

Daniel Siguret : le dossier technique, déjà présenté en interne, doit être rapidement présenté à Ile-de-France Mobilités afin d'instruire une demande de financement pour la poursuite des études, après l'étude de faisabilité

A une question de Maryvonne Noël, Nicolas Ligner répond que les contenus hors photos de la présentation peuvent être réutilisés par les associations.

Marc Pélissier : il y a des problèmes de charge des bus de substitution notamment sur les journées de pont (vendredis de l’Ascension, lundis de Pentecôte)

Jacques Tavernier : c'est en fait un exercice de haute voltige.

  • Un dimanche ordinaire, cela peut dépendre du temps.
  • Un jour de pont, comme un vendredi de l’Ascension : cela dépend de la météo, mais aussi de l'existence ou pas d'autres week-ends de pont à proximité. La demande peut ainsi osciller du jour quasi ouvré au jour quasi férié. On fait donc des retours d’expérience (pour aider aux prévisions futures), on a des bus de réserve (pour prendre en compte les variations)

Jean-François Seznec : pour le T12, il a été mentionné la date de décembre 2022 pour la mise en service commerciale. Mais on aura alors 10 tramways T12 par heure, contre seulement 4 RER C par heure...

Marianne Duranton : aujourd'hui, il n'y a aucune réponse, il faudra attendre le 5 juillet pour avoir les points de vue de tout le monde. Ile-de-France Mobilités a fait son travail, mais il subsiste des blocages. Il faut pouvoir les lever. Et le retournement de Brétigny est nécessaire pour le retour des missions Z7 [PAUL / BALI, soit Pont du Garigliano - Brétigny, desservant les gares du Val d'Orge]

Maryvonne Noël : un film avait été fait pour illustrer le projet de retournement de Brétigny mais on y voyait tomber des arbres. Le film aurait donc été refait. Que ce soit à Massy, à Juvisy, ou à Brétigny, les projets sont bloqués par des intérêts locaux. La concertation de Brétigny est toujours en attente. Or, SNCF Réseau est à l’étape APO, soit au-delà de l'avant-projet proprement dit. On marche vraiment sur la tête.

Marianne Duranton : je suis entièrement d’accord, en gardant l'espoir que ça bouge le 5 juillet. Il y aurait un film très bien réalisé préparé chez Daniel Siguret. Il reste donc l'espoir que le réunion arrive à une convergence de vues.

 

Il est pratiquement 21h30, la réunion va se terminer. Marianne Duranton clôt la réunion en remerciant tous les participants de leur présence.

Annexe
Copie du mail "J'ai testé pour vous... la coupure week-end du RER C" du lundi 10 juin 2019

Bonjour à tous,

Je reviens juste de mon travail. Travail le lundi de Pentecôte qui m’a donné l’opportunité de tester la coupure Invalides-Orsay du week-end puisque la ligne fonctionne aujourd’hui en horaires du samedi aux endroits où elle fonctionne.

Ce matin :

ORSU Austerlitz 6h56 – Musée d'Orsay 7h02

Terminus Musée d'Orsay clairement indiqué à Austerlitz, et je sais même pourquoi il n'y a plus de CITY les soirs de semaine. Je ne sais pas dire s'il y avait d'autres messages en alternance. Il devait quand même y avoir la coupure à Juvisy.

Pas de difficulté particulière à l'arrivée à Musée d'Orsay. Dans la salle des billets, j’ai assez rapidement trouvé la signalétique à ligne jaune indiquant la direction d’Invalides. Trajet effectué par les berges de Seine jusqu’à la porte en fer forgé donnant accès à Invalides. Descente en sous-sol, remontée sur le quai B.

Face à moi, un couple de touristes désemparés, ils sont avec leurs bagages et cherchent à rejoindre Roissy-CDG.

  • Le trajet à pied, on va leur éviter
  • Les bus, je ne sais ni où ils sont, ni quand ils sont. A Gare de Lyon un peu plus tôt, je ne sais quelle ligne était affichée « Premier passage dans 44 minutes » [il est environ 7h15 et on a des lignes de bus en horaires du dimanche], ça refroidit un peu. Et j’avais regardé avant d’arriver à Orsay, en gros il me proposait de faire la moitié du trajet à pied (en rose, le bus ; en bleu, à pied).


  • Il reste le métro ligne 13 jusqu’à Duroc, puis ligne 10 jusqu’à Cluny. Je leur explique sur le plan dont ils disposent. Je crois que finalement ils auront opté pour le taxi… alors qu’ils avaient sûrement des billets pour Roissy…

Mon train est maintenant marqué en départ imminent, mais je ne vois rien. Et pour cause, c’est une US de 20900, qui est donc à l’autre bout du quai. Il n’y a plus qu’à courir jusqu’à la dernière voiture.

VICK Invalides voie 3 7h19 – Chaville-Vélizy 7h40

 

Cet après-midi:

LOLU Chaville-Vélizy 18h13 – Invalides voie 3 18h38
A part le fait que dans le train le plan de ligne est affiché dans son état originel, rien à signaler. On ne desservira quand même pas Pont de l'Alma, et on sera bien terminus à Invalides.

Il y a bien les pas dans le couloir qui conduit jusqu’au choix entre Berges de Seine et métro. Là, j’avais déjà perdu le balisage. De toute façon, direction berges de Seine, où il y a nettement plus de monde que le matin. Je me trompe d’escalier pour remonter, il me faut faire une centaine de mètres sur les quais hauts pour arriver à l’accès au RER. Avant la ligne de contrôle, j’avise un écran censé donner les trains direction sud (il est indiqué : « vers Juvisy – Etampes – Dourdan – Massy-Palaiseau »). Bizarrement, il n’y en a que pour Pont de Rungis. Mais bon, je monte sur le quai B. Départ dans 15 minutes. Il semble y avoir de l’animation sur le quai en face. Je redescends dans la salle des billets, je repasse la ligne de contrôle, et je finis par trouver l’écran symétrique donnant les trains, indiquant en principe les trains « vers Versailles-Château-RG, Pontoise, SQY », affichant évidemment les trains allant vers le sud, mais partant du quai A !
Globalement, ça donne cette vue, avec la borne jaune vue sur les 2 photos.


Il y a quelque chose en départ imminent, qu’en toute logique je vois donc juste partir en remontant sur le quai. L’écran en bas mentionnait un train à moins de 10 minutes toujours de ce quai A, mais celui qui est affiché sur l’écran en haut de l’escalier est dans 30 minutes environ. Astuce, l’écran que je vois ne correspond qu’au départ de la voie 2 et il y a un autre écran, en retrait, pour la voie 4.

En se décalant, on le voit… et là il y a bien mon prochain train dans 6 min (oui, il me faudra 4 min pour arriver à prendre la photo, l'explication est juste après)

 On notera que sont en principe affichés les départs pour Versailles-Château-RG, c’est ce qu’indique la mention sur le cadre en bas.
Des personnes sont désespérées en regardant l’écran de la voie 2. Je leur dis qu’il y a un autre train affiché sur l’autre écran, voie 4. En fait, elles veulent aller vers l’ouest. Ah non, ça ne va pas être possible… C’est reparti pour les explications peu convaincantes.
Dans le train, 2 Japonaises sont perdues. Elles m’expliquent qu’elles veulent aller à Invalides (elles me montrent la direction sur une appli où la plupart des textes sont évidemment en japonais, mais il y a bien marqué « Invalides ».). Je leur ai expliqué que le plus simple et le plus agréable était de rejoindre Invalides à pied par les quais bas de la Seine. Il faudra simplement qu’elles ne ratent pas la porte en fer forgé…

 
Il y avait bien une jeune femme en gilet rouge à proximité, elle renseignait quelques personnes, mais d’autres n’ont pas dû vouloir aller la voir.

CIME Musée d'Orsay voie 4 18h58 – Austerlitz 19h06. Train à destination de Versailles-Chantiers…
A St-Michel, je vois des gens monter. Des locaux pour qui tout roule, des touristes au regard complètement paumé. Je ne sais pas où ils vont, mais eux n’ont pas l’air d’en savoir plus.
Je quitte le train à Austerlitz. Petit arrêt dans le grand tableau avec toutes les gares, grand tableau où la moitié des gares sont portées disparues (il y en avait encore nettement plus ce matin, puisque la ligne était coupée au-delà de Juvisy).

 Un écran type météo sur fond blanc annonce que le trafic est fluide sur le RER C. Pas la moindre mention de la moindre coupure, et donc malgré la présence de tous ces écrans on ne sait pas dire pourquoi on ne sait pas aller à Versailles depuis cette gare.

Je suis médisant, on sait aller à Versailles, plus précisément à « Versailles-Cha… », avec les points de suspension, peut-être une version moderne du jeu du pendu. Le prochain train s’appelle CIME, c’est par via Juvisy et Massy, mais ce n’est pas marqué à cet endroit…

En résumé, malgré la vision optimiste des choses qui nous avait été apportée lors du REX, on voit que la situation des touristes est juste désespérée. Certes, il y a en plus le fait que nous sommes lundi, mais en horaires du samedi, et que donc la coupure s’applique contre toute logique apparente. Mais sans chercher, et juste en passant, je suis quand même tombé sur 3 groupes à la dérive. Eux ne savaient plus où aller, comprenant à peine que ça ne circulait pas. Et j’avais de la peine à leur expliquer tout ce qu’ils devaient faire pour poursuivre leur trajet.

Dans les 2 gares extrémités, on ne trouve que l’indication de l’autre gare en y allant à pied (et encore je n’ai trouvé que le début), rien d’autre. Il y a même des trains où rien ne figure sur les plans de ligne.

L’affichage des trains à Musée d’Orsay, séparé par quai A et B dans la salle des billets, est juste nul et les indications sur les bandeaux d’écrans contribuent à semer la panique. Il faudrait dans ces cas-là ramener l’ensemble des trains sur les 2 écrans, puisqu’il y a déjà l’affichage du quai, A ou B.

Quant à l’affichage à Austerlitz, il lui manque une petite chose, le rappel de la coupure.

Ceci devrait largement contribuer à dégrader la perception des transports en commun d’Ile-de-France qu’ont ceux qui nous font l’honneur de visiter Paris et Versailles.

A rediscuter alors que les mois d’été approchent à grand pas : je sais, il y a les travaux Castor, mais rien n’empêche d’avoir un dispositif qui s’adapte.

A votre disposition pour préciser tout cela, puisque le CDL du 20 juin ne devrait pas laisser de temps pour aborder ce type de sujet.

Cordialement,

BB