Le Plan de Déplacements Inter-Entreprise (PDIE)

Depuis 2010, l’association des entreprises « Horizon Employeur » a mis en oeuvre un Plan de Déplacements Inter-Entreprises (PDIE). Pourquoi ? à quoi sert-il ? Tel est le sujet de cette page.

 

Le PDIE répond avant tout à une nécessité réglementaire faite principalement aux grandes entreprises.

Le PDIE, pour qui ?

Dans le but de lutter contre la pollution de l’air, la Préfecture d’Ile-de-France a mis en place un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA), dont l’objectif premier est de lutter contre les principales sources de pollution. 10 mesures ont ainsi été mises en place, dont la première s’adresse aux grands pôles générateurs de trafic.

Un grand pôle générateur de trafic, c’est une entreprise, une collectivité, une administration, un centre hospitalier, un centre commercial, … qui génère plus d’un certain nombre de déplacements quotidiens en voiture. Depuis mars 2013 et la révision du PPA, ce nombre limite est fixé à 500. Mais comment connaît-on ce nombre de déplacements quotidiens en voiture ? on se contente de l’estimer à partir de 2 données:

  • le nombre d’employés, tel que déclaré par chaque entreprise en 2008 (donnée extraite du registre SIRENE)
  • le pourcentage des employés travaillant dans la commune qui effectuent leurs déplacements quotidiens en voiture. Ce chiffre est récupéré du recensement général de la population de 2007.

dont on fait simplement le produit. Partant de ces règles, la liste publiée comprend 341 établissements en Ile de France classés en grands pôles générateurs de trafic. Il est cependant précisé que l’évolution du nombre d’employés peut conduire un établissement à entrer ou sortir de la liste.

La réglementation donne la possibilité de mener cette démarche PDE à plusieurs établissements d’une même entreprise proches, voire à plusieurs entreprises proches. Cela deviendra donc un PDIE (Inter-Etablissements ou Inter-Entreprises).

Sur Vélizy et Meudon-la-Forêt

Le pourcentage des employés travaillant dans la commune et qui effectuent leurs déplacements quotidiens en voiture est d’un peu plus de 50 % à Meudon, et d’environ 70 % à Vélizy.

Concrètement, un établissement de Meudon de plus de 900 employés, ou un de Vélizy de plus de 730 employés, sera donc considéré comme un grand pôle générateur de trafic, et soumis à l’obligation de mettre en place un plan de déplacement d’entreprise (PDE). Ce sont donc une dizaine d’établissements véliziens ou forestois qui se trouvent assujettis à cette obligation.

Dès 2007, l’association a fait le choix d’une action inter-entreprises, sous la forme d’un PDIE porté par l’association, en partenariat avec la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) Versailles-Yvelines et la ville de Vélizy-Villacoublay.

En 2015, les entreprises assujetties participant à la démarche PDIE sont les suivantes:

auxquelles s’est ajoutée Sopemea sur la base du volontariat.

A compter de 2018, la loi sur la Transition Energétique prévoit d’assujettir tous les établissements de plus de 100 salariés à une démarche de type PDE ou PDIE.

 

Le PDIE, pour quoi ?

L’objectif des Plans de Déplacements est de réduire la pollution due aux trajets effectués en voiture individuelle. Ces trajets sont évidemment ceux entre le domicile et le travail, mais aussi les déplacements professionnels, ceux des visiteurs et clients et les transports de marchandises. La diminution de la pollution due à tous ces déplacements peut passer par des techniques variées:

  • les modes actifs (marche à pied, vélo, éventuellement à assistance électrique)
  • les transports en commun
  • le covoiturage, l’autopartage, …
  • une meilleure utilisation du véhicule (écoconduite, étalement des horaires pour éviter les congestions, …)
  • le recours à l’audioconférence, à la vidéoconférence pour tenir une réunion sans que les participants ne soient physiquement au même endroit

Sur Vélizy et Meudon-la-Forêt

Réduire le nombre de déplacements en autosolisme (le conducteur seul dans son véhicule) a, comme partout ailleurs, un effet sur la production de polluants. Cela a aussi un effet sur la circulation au jour le jour: que ce soit sur les axes d’accès (principalement A 86 et RN 118) ou dans Inovel Parc même, une réduction du nombre de véhicules circulant aux heures de pointe ne pourra qu’avoir un effet bénéfique sur la fluidité du trafic.

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2 replies to “Le Plan de Déplacements Inter-Entreprise (PDIE)”

    1. Bonjour,

      L’idéal serait effectivement que les voies princiaples de la zone (en dehors de l’avenue Morane-Saulnier qui dispose d’une voie verte depuis 3 ans) soient équipées d’aménagements cyclables et que les carrefours soient adaptés à la traversée par les vélos.

      On n’en est pas là aujourd’hui: même la voie verte ne dispose pas de raccordements corrects avec les rues qui aboutissent sur l’avenue Morane-Saulnier (c’est un gros raté de l’aménagement de la voie verte). La ville de Vélizy-Villacoublay est en train de mettre en place un schéma directeur des aménagements cyclables qui devrait programmer un certain nombre d’améliorations à un certain nombre d’endroits de la ville entre 2016 et 2020.

      L’avenue Maréchal Juin ne fait pas partie du territoire communal de Vélizy, mais de celui de Meudon, commune désormais rattachée à la métropole (MGP) dans le territoire « Grand Paris Seine Ouest » (GPSO). La voirie doit être aujourd’hui de la responsabilité de ce territoire.

      La largeur de l’avenue permet aujourd’hui d’avoir 2 voies de circulation, 2 trottoirs et des stationnements plus ou moins organisés de part et d’autre. Dans l’état actuel des choses, la largeur nécessaire à la création d’aménagements vélos n’existe pas. Il faudrait probablement interdire totalement le stationnement au moins d’un côté de l’avenue pour que cette largeur existe.

      Cependant, un autre point est à prendre en compte: la signalisation indique que la vitesse est limitée à 30 km/h sur la longueur de l’avenue (même s’il subsiste quelques ambiguïtés à ce propos). Le réel respect de cette vitesse par les différents conducteurs et l’utilisation des emplacements de stationnement sans débordement sur la chaussée permettraient déjà d’améliorer le sort des cyclistes.

      Pour le premier point, il pourrait y avoir quelques contrôles de vitesse aléatoires mis en place comme cela a été le cas il y a quelques semaines sur la rue Marcel Dassault. Mais tout cela relève aussi d’un savoir-vivre de chacun des usagers de la rue. Et là, il y a encore du travail…

      Cordialement

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